Ecologie
Modifié le 29/05/2024
Comment réduire le taux de pollution d'une voiture : astuces pratiques pour un avenir plus vert
Le secteur des transports présente un impact environnemental non négligeable. Cela tient autant aux déplacements personnels que professionnels. D’où l’importance de mieux maîtriser le contrôle des émissions à travers des conseils pour réduire le taux de pollution d’un véhicule.
La pollution automobile constitue un enjeu essentiel pour la santé publique et l’environnement. En effet, les véhicules rejettent de nombreuses substances polluantes, comme le dioxyde de carbone et les oxydes d’azote. Ce qui peut provoquer des problèmes respiratoires et dégrader considérablement la qualité de l’air, notamment dans un cadre urbain où le taux de pollution est particulièrement élevé. En France, elle serait la cause de près de 50 000 décès annuels.
Quelles sont les sources de pollution automobile ?
Comme évoqué précédemment, on distingue plusieurs polluants dans les rejets des véhicules. On retrouve ainsi le CO2, le monoxyde de carbone, les particules dues à une combustion incomplète, le dioxyde de soufre et les composés organiques volatils (COV). En plus de nuisances sonores, on dénombre plusieurs problèmes de santé. On peut notamment s’attarder sur les risques cardiovasculaires et respiratoires, l’irritation oculaire et les allergies. En matière d’impact environnemental, les polluants contribuent à accentuer le phénomène de réchauffement climatique.
Pourquoi entretenir régulièrement son véhicule ?
Un premier réflexe pour la réduction du taux de pollution est de veiller au bon entretien de votre véhicule. Respectez l’intervalle des révisions périodiques, ainsi que les recommandations du constructeur automobile. Le carnet d’entretien constitue un indicateur précieux pour distinguer les interventions à prévoir et les pièces à remplacer. Pour celles-ci, privilégiez des gammes de qualité, en particulier pour les filtres et les systèmes antipollution.
Comment adopter une conduite écologique ?
Le fait d’adopter une conduite écologique amoindrit le taux de pollution de votre véhicule. Parmi les bons réflexes à privilégier, on retrouve :
- des accélérations et des freinages modérés ;
- une vitesse constante et, dans l’idéal, 10 km/h en deçà des limites imposées ;
- un moteur stoppé lors d’un arrêt prolongé.
Il s’agit de pratiques qui peuvent représenter une conduite écoresponsable. Par ailleurs, elles permettent de réaliser des économies de carburant.
Pourquoi opter pour des carburants plus propres ?
Le contrôle des émissions polluantes de votre voiture passe aussi par le choix de carburants propres. On peut notamment évoquer l’essence sans plomb. Cette dernière présente l’avantage de ne pas geler en hiver et d’afficher une consommation moindre. Pour les moteurs diesel, orientez-vous vers le biodiesel ou l’éthanol. En matière de carburants alternatifs, on retrouve le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) et le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié).
Quid du système de contrôle des émissions ?
Pour l’entretien de votre véhicule, il convient de porter une attention particulière au système de dépollution. Là encore, une révision périodique reste préconisée. Parmi les points notables, attardez-vous sur l’intégrité du système d’échappement, ainsi que le bon état des capteurs d’oxygène et du catalyseur. À défaut, un taux de pollution élevé peut constituer un motif de refus lors du passage au contrôle technique.
Adopter des habitudes de déplacement plus écologiques pour réduire le taux de pollution
En parallèle d’une conduite écologique, pensez à rationaliser vos déplacements. Vous pouvez ainsi privilégier les transports en commun. Cela vous épargne aussi des embouteillages. Ceux-ci peuvent être évités si vous planifiez vos trajets. Pour les distances de moins de 2 km, la marche reste indiquée. Au-delà, l’usage d’un vélo est toujours envisageable. Enfin, les solutions de covoiturage s’avèrent pratiques. Vous pouvez disposer de parkings prévus à cet effet.
Considérer l’électrification et l’hybridation automobile
Pour un taux de pollution réduit, voire nul, vous pouvez vous tourner vers l’offre de véhicules électriques ou hybrides. Ces dernières années, leur autonomie et leur performance en conduite réelle se sont accrues. Par ailleurs, vous pouvez bénéficier d’une fiscalité écologique avantageuse. Cela sans oublier le développement constant des bornes de recharge publiques et des systèmes domestiques (ou pour les flottes automobiles d’entreprises) adaptés à de nombreuses technologies.
Baisse du taux de pollution : le rôle des politiques environnementales et des incitations gouvernementales
En matière de politique environnementale, il existe différents dispositifs mis en place par l’État. On peut notamment s’attarder sur les incitations gouvernementales suivantes :
- la prime à la conversion ;
- le bonus écologique ;
- le microcrédit pour véhicules propres…
En bref, la réduction du taux de pollution d’une voiture passe autant par un entretien régulier que par une conduite écoresponsable. Il convient aussi de privilégier des solutions de transport alternatives, comme le tramway, le vélo ou la pratique du covoiturage. Envisager l’achat d’un véhicule électrique ou hybride constitue une piste non négligeable pour amoindrir l’impact environnemental de ses déplacements professionnels et domestiques.
Pour une gestion simplifiée de votre flotte automobile, vous pouvez souscrire à la carte carburant E.Leclerc. Cette dernière vous permet d’accéder à plus de 1 000 stations-service, notamment pour vous approvisionner en carburant et faire des achats en boutique. À cela s’ajoutent une solution de télépéage et des places de stationnement réservées.
Source : pro.mobicoop