Administratif
Modifié le 28/05/2024
Collectivité locale,
les enjeux après le confinement
La maîtrise des coûts et les gains de productivité
Les recettes des collectivités vont subir un revers important en 2020 et 2021 : baisse du dynamisme économique ; arrêt temporaire des services publics, crèches, bibliothèques, piscines ; dépenses sanitaires… Les estimations de Philippe Laurent de l’Association des Maires de France (AMF) prévoit pour l’ensemble des collectivités un recul de l’autofinancement de 20 milliards d’euros sur 3 ans, de 2020 à 2022, en raison de la hausse des dépenses ( +6 milliards d’euros) et de la baisse des recettes fiscales et tarifaires (-14 milliards d’euros).
Même si le Premier ministre prend la mesure de ces difficultés et annonce : « Un plan massif, inédit, extrêmement ambitieux d’accompagnement du bloc communal », les 750 millions d'euros qui seraient dédiés aux municipalités ne semblent pas répondre à l’ensemble du déficit.
Côté usagers, une forte prise de conscience des enjeux écologiques et de la pollution des villes mène bon nombre de concitoyens à préférer les transports en commun pour leurs déplacements urbains. La nécessité de leur développement s’affirme de plus en plus. Qu’ils soient urbains ou ruraux, les transports sont au cœur des enjeux de nos territoires.
La responsabilité des transports publics urbains revient aux communes et aux structures intercommunales lorsqu'un « périmètre de transports urbains » a été défini.
La commune doit fidéliser ses usagers et capter de nouveaux clients en s’adaptant à la demande. Ainsi, le suivi du trafic, l’adéquation entre l’offre et l’usage font partie des priorités pour augmenter le ratio voyageurs / kilomètres parcourus, tout en optimisant les recettes et en diminuant les coûts de production. De plus, la commune peut également agir sur les véhicules et leurs équipements : consommations de carburants, maintenance / entretien, etc.
Dans ce contexte, que vous représentiez une commune qui assure les transports en commun en gestion directe (10 % environ) ou une entreprise qui bénéficie d’une gestion déléguée (90 % environ), la vitesse commerciale, les questions de carburant, et le TCO (coût total de possession) sont au cœur du budget.
Augmenter la vitesse commerciale
Qu’un véhicule roule ou non, le chauffeur est payé, le véhicule continue d’être amorti. En améliorant la vitesse horaire et donc en parcourant davantage de kilomètres chaque jour, donc en augmentant la vitesse commerciale des bus, on diminue le coût au kilomètre. Toutefois, elle est fortement liée à l’état de la circulation dans l’agglomération, le type d’aménagement de voirie existant, le matériel roulant et ses équipements ou encore l’affluence.
Baisser le coût du carburant
Outre la récence des véhicules et la qualité de conduite des chauffeurs, qui améliorent la consommation, le coût du carburant à la pompe est crucial. Ici, la solution E.Leclerc fait la démonstration de son efficacité depuis des années en proposant les prix de carburant parmi les plus compétitifs du marché.
Optimiser le TCO
Pour chaque véhicule et chaque chauffeur, être en mesure de calculer à tout moment la consommation au kilomètre est indispensable. Cet indicateur vous permet d’ajuster votre budget prévisionnel et de définir des lignes directrices objectives pour maîtriser les coûts. Les services liés à la Carte carburant pro vous permettent d’intégrer un outil de gestion en ligne très complet et vous offrant des statistiques en temps réel !